lundi 2 juin 2008

L'HISTORIQUE

L'histoire... Quoi de mieux que de se souvenirs d'où l'on vient pour mieux regarder où l'on va... Parcourez les liens et découvrez ...

  1. L'entente ITA - Marmilhat
  2. Liste des participants
  3. Historique des échanges
  4. Le 10ième anniversaire
  5. Le 20ième anniversaire

mardi 27 mai 2008

DVD souvenirs 20 ans

Que de souvenirs !!!!

Avec plus de 20 ans d'échanges, bien des souvenirs s'accumulent pour ainsi créer une histoire...

Parcourez le DVD souvenirs...

Un gros merci à Sylvie Massy et Michel Jetté, professeurs à l'ITA campus de St-Hyacinthe pour le beau boulot..

Bons souvenirs..

vendredi 4 avril 2008

La ville de Thiers


Mercredi 5 mars


Pour optimiser notre fin de journée.... Nous sommes passés par la ville historique de Thiers...


La cave coop de St-Verny



Jeudi le 6 mars





La cave Saint Verny a toujours eu une place importante dans l’historie du vin de l’Auvergne. C’est pourquoi en 1993, Limagrain s’est porté acheteur de la cave des Coteaux qui existait depuis 1950 pour la renommer la cave Saint Verny. Lors de l’achat, Limagrain a investit 2,3 millions d’euros pour modernisé le site qui est aujourd’hui à la fine pointe de la technologie.







Par la passé l’auvergne cultivait 45000 ha de vigne mais lorsque le phylloxéra (insecte homoptère qui s’attaque à la vigne) est survenu, la plus part des gens ont arrêtés de cultivés de la vigne pour aller travailler chez Michelin. Aujourd’hui, il a 1000ha de vigne en Auvergne, il y en a 500 commercialisés et les 500 autres commercialisé localement ou familial. Sur ces 500, la cave Saint Verny en vinifie 200ha avec 110 adhérant, les 300ha autres c’est 40 vignerons qui se les partagent.

Le fonctionnement d’une cave : les grappes des raisins arrivent dans des bennes ayant une capacité de 5 tonnes en inox et les bennes sont déversés au quai de réception. Ça prend de 3 à 5 minutes au raisin pour être déversé et acheminé à une cuve. Les vendages se font en 3 semaines, il faut qu’il soit performant pour recevoir le raisin. Au quai de réception, la quantité dans la benne est pesée et il mesure le taux de sucre car les producteurs sont payés en fonction du taux de sucre (donne le taux d’alcool par conversion) ce qui veut dire la qualité du raisin. Il ajoute un peu de sulfite pour le coté sanitaire mais pas trop sinon ça donne mal à la tête lorsqu’on boira le vin. En tout temps, il y a un onologue sur place pour tout gérer, tout est informatisé pour les données. Après le quai de réception, le raisin va dans les cuves où là il est mit dans une cuve en fonction de la vigne (âge, sol, écartement du rang) et chaque cuve est contrôlée informatiquement pour la température, etc.

Ils ont 37 cuves en inox thermo-régulées. Ils ont 2 types de cuves, celle de 150 hectolitres et celle de 300 hectolitres. Pour du vin rouge le vin peut passer 10 à 15 jours dans la cuve, le gout dépend de la période de fermentation et de la température à laquelle le vin a fermenté. Par la suite ils assemblent les vins par exemple du souple avec du corsé, dépend aussi de la levure qu’ils ont ajoutés cela change aussi le goût. Quand ils sortent le vin de la cuve, tout dépendant de qu’elle sorte de vin il s’agit soit qu’ils ont laissé les baies dans la cuve ou ils l’ont fait presser, ce qui a donné du jus qu’ils ont fait fermenter en cuve. Par la suite le vin passe dans 2 filtres, le 2e est de 0,45 microns pour empêcher de repartir à fermenter.

Pour embouteiller leur vin, en général ils font venir un entrepreneur qui le met en bouteille et la même chose pour l’étiquetage, car chaque supermarché veut un étiquetage différent et chaque cuvé a une étiquette différente.


Cette visite nous a permis de constater à quel point c’est complexe la vinification, et améliorer nos connaissances dans ce domaines qui est assez important en France.


http://www.saint-verny.com/default.html

L'album photos...

dimanche 9 mars 2008

Coopérative Limagrain




Limagrain est une des plus importantes coopératives internationales, car elle se place au quatrième rang au monde et elle est au premier rang en Europe. Elle fait un chiffre d'affaire de 1136,5 millions d'euros par année. Elle est en filiale dans 36 pays et vend dans plus de 100 pays. Elle est composée de 6000 salariés, dont 1200 chercheurs et 45 nationalités. La première station a été fondée en 1965. En 1995, Limagrain a fait l'acquisition de la deuxième plus importante boulangerie en Europe qui est Jacquet. Cette coopérative a plusieurs activités dont la semence de grande culture, la semence potagère et produit de jardin, la transformation d' ingrédient céréalier ainsi que la panification. L'objectif de cette coopérative est de créer des variétés pour satisfaire la demande des agriculteurs. Pour cela elle a des ressources génétique, de la biotechnologie, une technologie de procédé et des semences adaptées à différents segments des marchés de masses. La recherche est une grande innovation pour cette coopérative, car elle met 12% de son chiffre d'affaire dans ce domaine. Il y a 73 stations de recherches, dont 41 en Europe, 22 en Amérique et 10 en Asie. La philosophie de Limagrain est d'avoir une agriculture durable, des priorités, assurer une croissance économique, écologique et sociale et de produire plus, mieux et plus sain. Limagrain est engagée pour la protection des agriculteurs.








L'usine de Limagrain est sur une superficie de 16 hectares et il y a 6 hectares de bâtiment. La récolte se fait de début septembre à la mi-octobre. Il y a environ 4000 à 4500 hectares de maïs récoltés en épis à 37-38 % d'humidité. Ils fournissent 1000 tonnes d'épis par jour, ce qui veut dire qu'ils doivent gérer plus de 40 000 tonnes d'épis en 7 à 8 semaines. Avant, il y avait 10 variétés et maintenant, il y en a plus de 120. Il y a 55 travailleurs mais lors des moments de récolte, il y a plus de 350 ouvriers. Les épis sont séchés dans des gros séchoirs qui peuvent contenir 60 tonnes d'épis pour baisser l'humidité des épis à 11-12 %. Dans ce temps là, les séchoirs tournent 24 heures sur 24 et il doit y avoir du personnel qui contrôle les épis lors du triage. Pour faire le séchage, cela prend 80 000 mètres cube de gaz pour les brûleurs ce qui équivaut à la consommation de 1500 habitants dans une année, mais cela est juste lors de la période de pointe des récolte. Les poches de maïs contiennent 50 000 grains et dans un big bag il y a l'équivalent de 50 poches. Il y a une production moyenne de 1 800 000 poches par année. Cette usine vend dans tout l'Europe et fait toutes les exportations sauf l'Amérique du nord.

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jeudi 6 mars 2008

Le socio-culturel

La vie, les échanges ... On joue sur plusieurs tableaux ...

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Les cultures de la Limagne










Le mercredi après-midi, nous nous sommes arrêté sur une ferme de grande culture située dans la limagne. La plaine de la Limagne est composée d’un sol argilo-calcaire (35-55% d’argile). C’est un sol qui absorbe bien les 400 mm d’eau annuel et qui nécessite un bon drainage. Son propriétaire, Christophe Cauthier exploite cette entreprise en GAEC (Groupement Agricole d’Exploitation en Commun) avec son frère ainé. Un GAEC est une forme juridique qui se rapproche à une société. L’entreprise comprend 120 hectares de terre cultivable dont seulement 56 sont en propriété. De plus, 100 de ces hectares sont irrigables ce qui est un atout majeur pour l’avenir principalement dans la culture de mais de semence. Puisqu’ils possèdent beaucoup d’équipements, ils font aussi du travail à forfait.

Les cultures pour cette année sont : 26 ha de mais semence, 26 ha de betterave à sucre, 27 ha de blé, 37 mais consommation humaine et quelques hectares de jachère. À une époque 80 à 100% des cultures furent du mais semence. Les cultures sont stratégiques, car elles sont à 97% sous contrat. Les contrats sont réalisés avec les coopératives locales. Limagrain, coopérative de vente de semence, se situe très près de l’entreprise. La betterave à sucre est aussi vendue à une coopérative qui les transforme en sucre de table. Le blé pour sa part est aussi vendu à une coopérative de blé, Nomagri, ou à l’usine de pain qui n’est pas loin. Le mais consommation humaine sera transformé en «gâteau apéro». On peut dire que ce producteur a misé sur la valeur ajoutée de ses grains afin de se garantir un prix raisonnable. Il est clair que les coopérative ont joué un rôle cruciale dans la survit de son entreprise, car c’est eux qui ont trouvé les filières valorisant le produit brute.

Parfois on voit des machines qui nous impressionne par leur ingéniosité ou leur taille, bien c’est le cas de cette récolteuse à betterave. Cet engin est neuf de l’an passé et n’a coûté plus de 200 000 € (310 500 $ CAN). C’est la machine qui fait le plus de travaux à l’extérieur. Ce mastodonte peut récolter jusqu’à six rangs de betterave à la fois.

Par ailleurs, lors de notre tourisme agricole, M. Christian Liabeuf était sur place. Producteur de grandes cultures et président de la Société d’Aménagement Foncier Rural (SAFR) de l’Auvergne cet homme en avait beaucoup à dire! Le but de la SAFR est de promouvoir l’implantation de la relève sur de nouvelles fermes. Le fonctionnement est relativement simple, si une ferme vient à vendre et qu’un étudiant est intéressé la SAFR achète le fond de terre provisoirement. En attendant que le jeune est terminé ses études la société loue la terre afin de payer les intérêts de cette dette. Au bout de deux ans maximum la terre est revendue au jeune 110% de ce qui avait été payé à la base. Près de la moitié du fond de terre auvergnat est transigé de cette façon!

De plus, M. Liabeuf s’est beaucoup impliqué dans l’instauration du système d’irrigation de la Limagne Noire peu conventionnelle. Au lieu de prélever l’eau dans les étendues d’eau, on puise les eaux rejetées par l’usine d’épuration de Clermont-Ferrand. Cette eau est soumise à de rigoureux test de salubrité et performe très bien étant classé qualité baignade. L’usine d’épuration est une source inouïe, car la capacité de rejet est de 50 000m3/jour alors que l’utilisation présente lors des pointes n’est que de 24 000m3/jour. Plus de 1400 ha sont reliés à ce réseau et ce chiffre ne fait qu’augmenter vu l’intérêt qu’il y aura dans les prochaines années.

Pour conclure, cette visite nous a permis de réellement voir des cultures, des techniques et des organisations différentes. Peut-être que certaines de ces pratiques pourront être reproduites ici à notre avantage. Ce fut très agréable!

Vincent FORTIER et Simon ARÈS

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Musée Départemental de la Céramique


Dû aux mauvaises conditions climatiques règnant dans les montagnes, nous avons dû déroger à notre "planning". Nous nous sommes donc tourné vers une activité locale, soit le Musée Départemental de la Céramique, situé à Lezoux.

Construit dans une ancienne manufacture de céramique, on peut y observer les deux fours qui étaient présent lorsque cette dernièrne était en fonction. Pendant cette époque, les hommes devaient chauffer celui-ci durant 36 à 48 heures pour faire durcir les oeuvres des artisans. Pour ce faire, ils consommaient plus de 20 tonnes de charbon afin de conserver la température au dessu de 1000°C . Une fois que cela est accompli, ils laissent refroidir le tout pendant 48 heures, en évitant les changements brusques de température qui risque de causer des détériorations aux produits finis.

On y observe aussi l'utilisation de la poterie à travers l'évolution de l'homme. À partir de la préhistoire aux temps actuels en passant par le moyen-âge, on y voit les objets de la vie courante qui ont faconné l'existence des générations précédentes. Il comporte aussi des activités interactives en lien avec la poterie, tels des jeux par ordinateur et des projections de films.

Bref, cette visite nous a permi d'élargir notre champs de connaissances ainsi que notre culture personnelle, ce qui fut bien plaisant pendant ce temps maussade.
Cependant, pour des raisons de droit d'auteur et de propriété intellectuelle, il a été impossible de prendre des photos de l'intérieur du bâtiment, ce qui explique la situation extérieure des quelques clichés capturés sur place...


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La ville et le Lycee de Nevers



Nous avons eu la chance d'aller visiter la ville de Nevers qui est une très vieille ville ayant subit les désastres de la deuxième guerre mondiale. Nous avons vu des quartiers résidentiels qui ont été bombardés par les Allemands en 1944 pour avoir l'accès à la Loire qui était importante afin de laisser passer les bateaux pour aller à la bataille de Normandie. Nous avons aussi pu voir des maisons qui datent du moyen âge et nous avons passé devant le palais Ducal de Nevers qui a été construit au XVII siècle où les célèbres Ducs de Nevers se sont succédés.

Pour ce qui est du Lycée, ce fut notre pied à terre dans la région. Deux profs, Éric et Stéphanie, nous ont accueillis et organiser des visites fort intéressantes. Le site de Nevers est le pont central de trois sites d'enseignement agricole dans le département de la Nièvre en Bourgogne aussi connue pour ses vins. Le lycée est doté de toutes les infrastructures modernes (internat, salles informatiques) ainsi que d'une ferme école en production charolaise et céréalières caractéristiques de la région.

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mercredi 5 mars 2008

Les CUMA



Jeudi 6 mars


Afin d'optimiser les coûts de production, plusieurs agriculteurs français ont opté pour une technique de travail plutôt hors du commun. Cette technique est nommé CUMA (Coopérative d'utilisation de machinerie agricole). Une conférence nous a été présentée jeudi. Cette conférence nous démontrait comment 7 entreprises françaises se débrouillaient à l'intérieur d'un échange de machinerie en commun. Voici les principaux éléments retenus:

Premièrement, il est important de savoir que près de 30 % des agriculteurs français sont en CUMA et ont en moyenne 200 ha chacun. Comparativement du Québec, la France est un pays où l'agriculture peut se faire durant presque toute l'année tout dépendant des régions. Lors de notre voyage, nous avons pu apercevoir quelques tracteurs au travail dans les champs. Bien entendu, ce n'était pas les semis mais la préparation de sol.

Les Français optent pour cette arrangement de machinerie en commun pour plusieurs bonnes raisons. Cela leurs permet d'avoir du matériel performant, avoir toujours la dernière technologie sur le marché, et bien entendu, du matériel pratiquement toujours neuf. Majoritairement, lorsque les membres de la CUMA achètent une nouvelle machinerie, ils procèdent comme suit: 20% d'autofinancement et 80% d'emprunt.

La plupart des machineries partagées sont les suivantes: Machine pour la récolte de la betterave à sucre, machine à castration pour le maïs de semence, moissoneuse-batteuse, planteur, quelques tracteurs.

Par contre, la plupart des producteurs ont leurs propres tracteurs pour une raison de disponibilité.

Il n'y a pas que les machineries qui sont en CUMA, les sytèmes d'irrigation sont aussi en partage car le coût d'installation est beaucoup trop élevé pour le faire individuellement. Lorsque vient le temps d'acheter un nouveau système d'irrigation, un emprunt sur 12 ans est nécéssaire pour ne pas compromettre la rentabilité du projet.

Alors, voilà comment la France voit l'agriculture en CUMA. Ce qu'il faut retenir dans tout cela, c'est que le climat moins hivernal que chez nous, leur permet de jouir de l'agriculture sur une plus grande période de temps leur permettant d'avoir des équipements en partage sans avoir un stress lié à la courte période de travail comme chez nous.

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